
Les enfants Guarani meurent de faim
Au Brésil, la famine frappe les enfants guarani. Spoliés de la quasi-totalité de leurs terres, les Indiens ne trouvent plus de quoi se nourrir.
Au Brésil, la famine frappe les enfants guarani. Spoliés de la quasi-totalité de leurs terres, les Indiens ne trouvent plus de quoi se nourrir.
Trois enfants guarani sont morts de faim depuis le début de lannée et des centaines dautres souffrent de malnutrition chronique. Entassés sur de petites parcelles de terre, les Indiens nont nulle part où chasser, pêcher ni même cultiver un jardin.
Durant les deux premières semaines de lannée 2003, trois Indiens ont été assassinés au Brésil. Derrière ces exactions se dissimule le spectre du scandale des droits territoriaux des Indiens au Brésil.
Marcos Veron, l'un des plus importants porte-parole des Indiens guarani-kaiowá, originaires du Mato Grosso do Sul, vient d'être abattu par des hommes armés. Marcos, qui avait 70 ans, est le troisième Indien victime dassassinat depuis le début de l'année
Les Guarani-Kaiowá de la communauté de Cerro Marangatu au Brésil viennent de reconquérir leur terre perdue depuis 50 ans. La semaine dernière, le ministre de la justice brésilien signait l'acte de démarcation d'un territoire de 9 300 hectares incluant la
Cela fait des années que ce groupe de Kaiowá tente de récupérer sa terre, Takuára. Cette terre, située à Juti, dans le Mato Grosso do Sul, des propriétaires terriens la leur ont volée en 1953, et lont renommée Fazenda Brasília do Sul.
Paulito Aquino, un chamane kaiowá et l'un des citoyens brésiliens les plus âgés, est mort le 3 septembre 2002 dans son village de Panambizinho, dans l'Etat du Mato Grosso do Sul, au Brésil.
Dans lÉtat de Mato Grosso do Sul, au sud-ouest du Brésil, un groupe denviron 500 Kaiowá (sous-groupe Guarani) a été lobjet dune décision du tribunal qui les chasse de leur territoire ancestral.